Kritisches und queeres Denken als Denk-, Arbeits- und Handlungsweise in der Religionskunde

Auteurs-es

  • Monika Amsler

DOI :

https://doi.org/10.26034/fr.zfrk.2022.112

Résumé

L’idée du concept et, partant, de la catégorie « religion » pour désigner un phénomène universel a été critiquée ces dernières années pour son eurocentrisme sous-jacent. Il a en outre été affirmé que l’invention de ces « religions du monde » (et le paradigme épistémologique qui en dérive) était un produit du colonialisme qui n’avait servi et ne sert toujours qu’à maintenir une forme d’hégémonie occidentale et blanche. Cette critique postmoderne du concept de religion peut parfois sembler un peu excessive, voire répondre à un « effet de mode », mais elle n’est pas entièrement fausse et ne doit certainement pas être ignorée. Cet article soutient que nous ne pouvons tout simplement pas éviter de parler des religions dans les écoles publiques. Comme d’autres auteurs l’ont déjà souligné, une plus grande attention doit cependant être accordée à la façon dont on aborde le sujet (cf. Bleisch, 2019 ; Frank, 2016 ; Gasser, 2019). Étant donné les difficultés que pose la possibilité même d’un discours neutre, cette problématisation du sujet ne dépendre uniquement du jugement des enseignants ou des manuels d’introduction. Il est proposé ici d’introduire une pédagogie différente, que l’on appellera queer. La pédagogie queer vise à transformer le sujet en un espace-temps queer au sein duquel les étudiants ne se contentent pas d’apprendre que les autres pensent différemment, mais prennent également conscience de leurs propres mécanismes de pensée, en relation avec le discours politique et public.

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Publié-e

2022-03-29