Convictions religieuses et adoption ou non-adoption d'une conception sécularisée de la science. Enquête réalisée auprès d'élèves de terminale en Belgique francophone

Auteurs-es

  • José-Luis Wolfs
  • Coralie Delhaye

DOI :

https://doi.org/10.26034/fr.zfrk.2016.014

Résumé

De nombreuses recherches ont montré, dans différents pays, un rejet total ou partiel de la théorie de l’évolution par des élèves, au nom de leurs croyances religieuses. La recherche présentée dans cet article vise à déterminer, plus globalement, dans quelle mesure des élèves terminant l’enseignement secondaire en Belgique francophone ont acquis ou non une conception sécularisée de la science. Parmi les facteurs susceptibles d’influencer l’adoption d’une conception sécularisée ou non sécularisée de la science par les élèves, deux sont examinés plus particulièrement : (1) les convictions personnelles des élèves en matière de religion, ainsi que leur rapport aux « Écritures sacrées » (pour les élèves croyant·e·s) et (2) le fait d’être scolarisé·e ou non dans une filière scientifique. Sur la base des résultats de cette recherche, quelques pistes de réflexion sur le plan pédagogique et didactique sont discutées.

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Publié-e

2016-06-13